Parler
de géobiologie inspire d’entrée une certaine méfiance dans
la
population occidentale nourrie dès le plus jeune âge au lait de la
science dure. D’autant que du sourcier au sorcier, seule une voyelle
affiche la différence. Pourtant, quand Sylvie Tanter vous accueille sur
le seuil de la porte, elle n’inspire rien d’ésotérique. La jeune femme,
issue d’une formation scientifique de médecine, puis de biologie et
neurosciences, se définit professionnellement comme pratiquant la
géobiologie. « Une science qui traite conjointement de l’origine et de
l’évolution de la Terre et de la vie, considérée dans leurs interactions
», explique le très sérieux Littré. Une définition qui plaît à celle
qui s’est intéressée à cette science quand elle était technicienne en
nutrition porcine dans un groupement breton.
Les animaux très sensibles
« Au cours des visites d’élevage, je rencontrais des truies
nerveuses en maternité, des problèmes de cannibalisme ». Jusqu’au jour
où Sylvie Tanter croise un éleveur qui a fait appel à un géobiologue
pour résoudre des problèmes de santé récurrents sur ses animaux. Car
quoi qu’on dise, les éleveurs de porc, aussi cartésiens soient-ils, ne
sont pas les derniers à avoir recours à la géobiologie. Certains
techniciens bâtiment préconisent systématiquement de se pencher sur les
courants vagabonds et le magnétisme quand il y a une nouvelle
construction. Directement en contact avec le sol, les animaux seraient
plus sensibles que l’homme à ces courants et ondes parasites.
Issue
d’une famille où l’on pratique le « magnétisme » depuis des générations
(entre autres pour « éteindre le feu » en cas de brûlure), Sylvie Tanter
décide à son tour de se former à la géobiologie et d’en faire son
métier. Aujourd’hui, munie de sa baguette de sourcier ou de son pendule,
elle propose ses services aux agriculteurs et aux particuliers,
moyennant une facture respective de 450 € (site complet) et 200 €
(habitation) pour une prestation qui dure environ deux heures sur place.
« J’aime bien également préparer mon intervention sur plan », dit-elle.
Un acupuncteur de la terre
Sur plan ou sur site, la géobiologue recherche le réseau
Hartmann, les failles sèches ou humides, les veines d’eau (qui peuvent
ou non perturber), voire les vortex négatifs. Un vocabulaire qui laisse
pantois le néophyte, mais que la spécialiste démystifie en comparant sa
fonction à un acupuncteur de la terre. « Une fois ce réseau défini et
tracé, j’enterre des neutralisateurs dans le sol. Pour ma part,
j’utilise un Triskell en cuivre », montre-t-elle.
En se référant à
son expérience, la jeune femme explique que les résultats sont parfois
spectaculaires : « J’ai le cas d’un élevage de bovins atteints de
diarrhée et de chute de poils sur la ligne de dos. Le vétérinaire avait
essayé tous les traitements. Quelques semaines après mon passage dans
l’élevage il a demandé à l’éleveur s’il avait renouvelé son troupeau
tant les animaux avaient changé d’aspect ». Didier Le Du
Eliminer les géopathogènes
En élevage,
l’objectif de la géobiologie est d’éliminer toutes les sources «
géopathogènes » qui interfèrent sur la santé, l’immunité, le confort et
le comportement des animaux ; qu’il s’agisse d’interférences
électriques, électromagnétiques et cosmotelluriques.
Sylvie Tanter
souligne qu’elle est également très sensible à l’implantation des prises
de terre du réseau EDF, de l’installation électrique de l’exploitation
ou de l’habitation ; voire à la mise à la terre des éoliennes qui
réinjecteraient du courant en terre lors des périodes de surproduction.
Contact : 06 76 86 36 06 Site : www.geobiologik29.com
Légende photo : Sylvie Tanter travaille aussi sur plan : « Une
fois sur place, je vérifie la concordance des réseaux établis sur papier
et sur site ».
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