En radiesthésie, on est souvent très bon sur certaines sensations et puis sur d'autres, il faut travailler. C'est parfois des blocages qu'on se met tout seul qu'il faut dépasser quand on trouve la bonne raison de le faire.
Pour ma part, trouver des sources n'a jamais été un problème, par contre pour les profondeurs et les débits, je bloquais. A force de m'entraîner malgré tout, un jour j'ai eu l'appel pour un éleveur dont je fais le suivi en géobiologie: le foreur ne trouvait pas d'eau et chaque percée coûtait à l'éleveur 2000 € de plus.
L'empathie m'a permis de passer au dessus du blocage et finalement j'ai trouvé un foreur très compétent qui m'a expliqué la législation sur l'accès aux sources. Je ne pensais pas que c'était aussi sérieusement encadré. J'ai ainsi pu dépasser ma peur de dilapider l'eau de source qui est, dans mon esprit, le bien le plus précieux de la planète. Résultat, le croisement de sources que j'avais repéré était bon et les profondeurs estimées exactes à 2m près.
Nous nous sommes retrouvés plus tard avec le foreur pour qu'il m'explique précisément les distances réglementaires de forage de l'eau par rapport aux bâtiments, aux cours d'eau répertoriés, aux épandages etc. afin d'affiner dans un premier temps les zones de forages possibles sur un terrain. Merci donc à Jean-Louis qui se reconnaîtra.
Un peu de pratique plus loin, je peux donc aujourd'hui annoncer que j'ai rajouté à mon métier de géobiologue la composante sourcière avec grande fierté, comme on atteint un nouveau niveau de compétences au bout de 10 ans!!! Et c'est ce que j'aime dans ce métier, on apprend toujours davantage!
